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Service civique : un vrai travail qui requiert la création d’un véritable poste !

publié le mercredi 3 février 2021

La direction recrute 2 services civiques pour une durée de 7 mois en SIP (Mauriac et Aurillac) au titre de 2021.

Pour La CGT Finances Publiques, les jeunes en « service civique » contribuent à l’activité de la DGFIP, souvent en première ligne, dans l’accompagnement des usagers à l’accueil (orientation, aide des usagers sur les postes informatiques).

L’émission CASH INVESTIGATION du 10 décembre 2020 sur France 2, a montré à travers deux exemples comment le service civique pouvait être dévoyé par l’État.

Dans certaines administrations, des jeunes gens en service civique font un vrai travail et remplacent des fonctionnaires sans le salaire qui va avec et sans obtenir ensuite aucun droit au chômage. D’abord, un ancien Service Civique de Pôle emploi détaille ce qu’il faisait de ses journées en agence, avec son gilet bleu, et la conclusion est très claire : c’était un job de conseiller payé 580 €.

Ensuite, une journaliste, engagée comme service civique dans une sous-préfecture française constate la même chose : ses collègues lui disent sans équivoque qu’elle remplace un fonctionnaire en arrêt maladie.

Difficile de ne pas faire le lien avec les services civiques de la DGFIP qui font de l’accueil primaire comme s’ils étaient des agents titulaires sans formation et avec moins d’habilitation, tout ça pour 580.62€ pour 24 h/mois sans aucun droit.

Force est donc de constater que pour compenser les réductions d’effectifs, l’État, au lieu de recruter, préfère faire appel à du personnel non formé et sous payé.

Ne pourrait-on pas appeler cela de l’exploitation ?

Dans un contexte de tension extrême dans les services, La DGFIP doit procéder au recrutement par concours des agents C nécessaires.